ALICE TAVERNE

Une vie, une œuvre

ALICE TAVERNE

Une grande complicité

Louis et Alice Taverne

La Passion jusqu'au bout

A la différence des autres, qui firent principalement oeuvre littéraire, sa passion survit en un lieu qui garde précieusement les objets patiemment collectés (meubles, outils et ustensiles) ainsi que les témoignages oraux.

En outre, les collections s’étendent jusqu’aux objets habituellement non collationnés à cette époque, par exemple les coches comptables, les vêtements traditionnels (plus d’une quarantaine) avec leurs accessoires : costumes de bergère, vêtements journaliers ou de fête, et encore deux cents coiffes et pièces de broderies et dentelles.

Alice Taverne s’intéressa aussi beaucoup aux techniques artisanales, celles des maçons, des scieurs de long, charpentiers et menuisiers… et rassembla des machines et des outils que l’on peut encore voir au musée.

Elle est aussi l’auteur, seule ou avec son père, d’un certain nombre de publications dont “Coutumes et superstitions foréziennes” et “Les vendanges en Roannais en 1939”. D’autres écrits ont été complétés et collationnés par Robert Bouiller dans les années 70.

A la mort de son père survenue en 1946, Alice Taverne, fidèle à la volonté du défunt, œuvra sans répit à la création d’un “musée du terroir” n’hésitant pas à vendre la maison familiale pour pouvoir acquérir une ancienne maison de maître transformée ultérieurement en institution religieuse. Elle achète le corps du bâtiment en 1950, le retape, s’y aménage deux pièces à vivre et travaille sans relâche, et sans le sou, à la création des salles thématiques du futur musée.

En 1951, une dizaine de salles sont déjà ébauchées et ouvertes au public, et c’est en 1952 que le préfet Dumont, inaugure le “Musée de la Paysannerie et de l’Artisanat Forézien” qui deviendra le musée Alice Taverne à la mort de sa créatrice en 1969.

Retrouvez aussi

les ouvrages du musée dédiés aux taverne